Par
- Christophe Danaux
le
- 23 octobre 2021
Le flamenco, c’est comme le jazz, des personnes qui ne se sont jamais vues peuvent rapidement évoluer en symbiose. Il suffit de connaître les codes et d’avoir beaucoup de talent. Loin du cliché des robes à froufrous et des castagnettes véhiculé par une sorte d’exotisme andalou, le spectacle proposé par Laurence Grégoire via son ASBL 6 4 2 ces jeudi 21 et vendredi 22 octobre 2021 à Marcinelle, a réuni Federico Ordoñez (danse), Esteban Murillo (chant), Anthony Carrubba (guitare) rejoints par Cristina Hall (danse) venue directement de Séville où elle séjourne. Elle a rencontré les trois premiers pour la première fois la veille de la prestation pour nous livrer un moment intense où l’on ressent les influences mauresques, caraïbes, juives ou gitanes de cette vieille tradition espagnole.
D’un point de vue photographique, les conditions étaient difficiles : un éclairage intimiste, des artistes qui bougent beaucoup et souvent, une scène minuscule et un public dense et très proche. C’est voulu et c’est le principe même du tablao qui ramène le flamenco à ses racines. Une profondeur de champ minimum, une vitesse suffisante et une sensibilité exacerbée, n’est-ce finalement pas ce qui convient le mieux à ce « templo flamenco » ?
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Cet article a 4 commentaires
Justement, encore bravo car vous avez réussi a sublimer ces moments par de très belles photos qui ont su capturer cette ambiance à la fois intimiste, envoûtante et solaire ! malgré les difficultés liées à l’espace, encore bravo !
Merci beaucoup ! Un vrai défi !
Ces photos font très bien ressortir le coeur de ce Tablao. Là où le corps devient verbe.
Spectateur de la veille, je retrouve tous cela dans ces superbes photos. Merci Birdy.
Merci Jean-François, c’est joliment dit !